Lorsque la tragédie frappe n’importe où dans le monde, l’Etatd’Israël est toujours parmi les premiers à offrir son aide, à envoyer deséquipes de sauvetage expérimentées, des hôpitaux mobiles et des expertsmédicaux de renommée internationale sur le terrain. Israël est l’un des leadersmondiaux dans le domaine de la recherche médicale, de la technologie agricoleet de l’innovation militaire. Le pays qui a fait fleurir le désert est lechampion incontesté de la création en matière de hautes technologies, touteschoses qu’il partage généreusement avec le reste du monde.
Malheureusement, sur le plan de la morale, l’Etat d’Israël peut se vanter dedétenir un certain nombre de records mondiaux dont aucun autre pays nevoudrait. Au cours des six dernières décennies, les dirigeants d’Israël et lesresponsables de son système judiciaire ont poussé l’art de l’opportunismepolitique à un tel degré, qu’Israël est maintenant le premier et le seul paysau monde à s’arroger les « honneurs » quelque peu discutables qui suivent :Israël est le seul pays au monde qui expulse volontairement ses propres – citoyens de pans entiers de sa terre afin de rendre le territoire à sesennemis.
Israël est le seul pays au monde à détruire volontairement les – foyers et les entreprises de ses propres citoyens, leur laissant des viesbrisées et des promesses non tenues.
Israël est le seul pays au monde à – creuser de son plein gré et àtransporter les tombes de ses morts pour que la terre puisse être remise à sesennemis.
Aucun autre pays au monde…
L’Etat d’Israël détient également les records dumonde peu enviables d’avoir trahi ceux Israël est le seul qui le servent, notamment dans les faits relatés ci-après : – pays au mondeà empêcher ses militaires de secourir un soldat blessé, de peur de provoquerl’ennemi par peur de voir chuter sa cote de popularité sur le planinternational. Le soldat, blessé par des tirs ennemis sur un lieu saint juif, alentement saigné à mort, sous le regard impassible de l’armée israélienne.
Israël demeure également le seul pays au monde à avoir – coopéré volontairement à la poursuite de son propre agent derenseignement, à lui avoir refusé l’asile, à avoir fait passer des documentspropres à l’incriminer, à aller jusqu’à nier le connaître, pour le laisserensuite pourrir en prison à l’étranger, pendant des décennies, renonçantlâchement à son droit à la simple justice pour la nation et pour l’agentlui-même.
En outre, – Israël est encore le seul pays au mondeà violer son propre système judiciaire, par la libération répétée de dangereuxcriminels impénitents et de terroristes, pour les rendre à la population civileen toute impunité. Aucun autre pays au monde n’a jamais agi de la sorte ! Enrésumé, Israël possède la distinction contestable d’être le seul pays au monde,si empêtré dans l’ambiguïté morale qu’il est prêt à déshonorer ses morts,trahir ses endeuillés, et causer la disgrâce de ses citoyens par simple opportunismepolitique.
« Non, non et non ! »
Il y a quelques jours, le gouvernement israélien a entaméla libération par étapes de certains des pires assassins et terroristes que lemonde ait jamais vus.
26 des 104 meurtriers dont la libération est programmée ont été remis enliberté mardi dernier. Un grand nombre d’entre eux purgent plusieurs peinesd’emprisonnement à vie pour leurs crimes odieux et leurs nombreuses victimes.
Le sang de ces dernières hurle d’outre-tombe face à cet affront à la décencehumaine. Mais leurs cris ne sont pas entendus. Leurs familles endeuilléesimplorent de ne pas libérer les sauvages assassins de leurs proches. Leursprières sont ignorées.
Tous les sondages indiquent que la majorité écrasante des citoyens israélienssont opposés à la libération des criminels. C’est une drôle de démocratie quine paie aucune attention à la volonté du peuple.
Aucun membre du gouvernement israélien n’a avancé de raison impérieuse, quijustifie la libération massive de ces assassins et terroristes. L’affirmationselon laquelle cela « sert les intérêts nationaux » est dénuée de fondement.Aucun intérêt national ne peut supplanter la morale la plus élémentaire.
La deuxième excuse mise en avant prétend que le gouvernement israélien s’est vuproposer, par son meilleur allié, trois options qui mettent son existence dansla balance, et que la moins dommageable des trois est la libération desassassins et des terroristes. Personne, au sommet, n’a-t-il considéré quedevant trois éventualités qui menacent l’avenir du pays, la seule réponsepossible devait être : « Non, non et non ! » ?
Les morts sont nos maîtres
Faisant fi de toutes les objections, le gouvernement israélien est déterminé,coûte que coûte, à libérer les assassins, dont les victimes n’ont pas toutesdisparu. Certaines ont été mutilées, estropiées et défigurées à vie. D’autresn’ont pas de cicatrices apparentes, mais ont vu leurs vies amputées de laprésence de leurs parents, enfants et proches. Personne ne prête attention auxcœurs brisés, qui ne cesseront jamais de pleurer leur disparition.
La tradition juive authentique enseigne en détail comment traiter les mortsavec honneur et respect. Les morts ne sont pas seulement les gardiens du passé,ils sont nos maîtres, nos guides moraux et notre source d’inspiration pourl’avenir. Un pays qui ne respecte pas ses morts ne respecte pas non plus lesvivants. Un Etat souverain capable de bafouer ses disparus en libérant leursmeurtriers et en tourmentant leurs familles endeuillées a, en substance, mis aurebut tous les fondements moraux qui justifient sa propre existence.
La terre d’Israël est éternelle et l’Etat d’Israël n’a que la gestiontemporelle du pays. L’ambiguïté morale corrosive, qui nous a conduits à ce jourterrible, ronge sans relâche la légitimité du rôle de l’Etat, en tant quetuteur légal de la terre. L’avenir s’annonce terrible.
Seul un réveil de la volonté nationale et la renaissance de l’éthique enpolitique, enracinés dans le respect de soi au niveau de la nation, larectitude morale et le courage de la conviction peuvent garantir l’avenir.Aucun processus politique dépourvu de ces valeurs fondamentales ne pourramettre un terme à l’agonie ou la peur pour l’État d’Israël.
Le temps est clairement venu d’un rétablissement historique. Jonathan Pollardtermine sa 28e année de détention – une durée sans précédent dans une prisonaméricaine – pour ses activités en faveur d’Israël.